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Oeuvre Texte
l'oeuvre elle-même

Le titre de travail du Dialogue Art/Cité fait écho au titre de l'oeuvre du sculpteur français Jean-Pierre Raynaud détruite sauvagement par la Ville de Québec le 17 juin 2015... Dialogue avec l'histoire

Démarche artistique | Luc Archambault |

| 2 vidéos | 1 album photo |

 

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l'oeuvre  in situ | Place Jean-Béliveau @ Québec |

 

Concours d’Art public | Amphithéâtre de Québec | dépôt des candidatures du 1er oct. 2015

 

MCCQ | Ministère de la culture et des communications du Québec

 

Le Dialogue Art/Cité

 

Ma démarche artistique concernant cette œuvre d’art public monumentale à implanter sur la Place Jean-Béliveau jouxtant l’Amphithéâtre de Québec consiste à mettre à profit les acquis de ± 42 ans de formation et de pratiques artistiques autodidactes multiples tant au Québec qu'en Europe en termes d'arts et de métiers d'arts visuels et quant au traitement des matériaux picturaux et sculpturaux que sont céramique, verre, bois, bronze et autres métaux, et ce, afin de créer une œuvre monumentale emblématique de la ville de Québec à travers laquelle les visiteur,euses pourront circuler de manière à aller et venir de l'extérieur vers l'intérieur de l'oeuvre et vice-versa à volonté de haut en bas et sur toute la surface au sol de l'oeuvre.

 

Le moyen d'y parvenir consiste à former, animer et à coordonner une équipe de professionnels capables de concevoir et réaliser les plans utiles à la fabrication de chacune des différentes composantes de l'oeuvre construite autour d'un alignement de piliers soutenant des surfaces/murs faits de moulages de portions de rues/trottoirs du Vieux-Québec intégrant des sculptures ronde-bosse et formant un ensemble sculptural traversé par un escalier à doubles hélices éclatées permettant d'accéder à des passerelles sur 3 niveaux au-dessus du sol ; l'oeuvre pouvant être implantée sous fontaine... au besoin.

 

Une œuvre qui célèbre Jean Béliveau en tant qu'homme de coeur profondément attaché à Québec. Une œuvre qui célèbre et magnifie Québec, sa topographie contrastée, l'énergie et la culture qui s'en dégage. Une oeuvre/écrin pour un coeur de verre placé au centre de l'oeuvre. Une œuvre cardio pour toutes les personnes qui vont circuler dans l'oeuvre de haut en bas de ses escaliers et passerelles, à pas lents ou au pas de course, comme il en est déjà dans les nombreux escaliers de Québec.

 

La verticalité de ces surfaces magnifie la surface-rue/trottoir où s'écrit une grande partie de nos vies urbaines ; elle célèbre le terrain de jeu de l'enfance où se rêvent les destins de nos idoles sportives, tel Jean Béliveau. Cette verticalité des murs-rues/trottoirs abstraits de leur contexte horizontal habituel, fut-il pentu, permet de jeter un regard nouveau sur ces surfaces ayant un impact si important sur notre sécurité circulatoire urbaine piétonne et véhiculée, si important sur l'état et l'usure de nos véhicules (nids-de-poule). Les chaussées de chaque ville dans le monde ayant chacune leur vocabulaire, leur grammaire, matériaux et empreintes climatiques propres ; à Québec tout cela se décline en plages de pavés et de bitume rapiécé formant des glyphes improbables de toutes espèces des plus intéressants graphiquement parlant. Cette matière textuelle est donnée à voir de manière exemplaire et sera fabriquée comme on a fabriqué la façade/factice de La Caserne de Robert Lepage.

 

L'implantation d'un escalier hélicoïdal à double hélice éclatée renvoie non seulement à la topographie contrastée de Québec, à ses nombreuses côtes qui permettent d'aller et venir de la haute ville à la basse ville à pied ou en véhicule de jour comme de nuit et en toutes saisons, mais aussi à ceux qui foisonnent partout accrochés aux bâtiments urbains du Québec, de Québec, mais plus particulièrement de Limoilou, quartier voisin du site.

 

La rue… la matière-rue, traitée en tant qu'épiderme fragile qui conserve la trace sensible du temps qui passe, de ses intempéries et avanies, non sans oublier la dure morsure des hivers qui ne manquent pas de se succéder sans fin en parvenant sans mal à faire émerger régulièrement les anciens pavés de la ville historique sur lesquels on ne cesse d'appliquer de l'asphalte neuf, qui fissure... ; comme si nos héritages tenaient absolument à ne pas se faire oublier et à faire partie de la modernité qui est la nôtre.

 

Un personnage ailé coiffe le plus haut pilier, à l'image de Jean Béliveau qui semblait parfois avoir des ailes tant ses avancées et déplacements sur la glace étaient fulgurants et spectaculaires. L'expérience vécue en voyageant dans l'oeuvre sera aussi exceptionnelle que vertigineuse. Les points de vue sur les différents éléments de l'oeuvre, sur la place, sur l'amphithéâtre, sur Québec seront époustouflants à tous égards.

 

l'oeuvre  in situ | Place Jean-Béliveau @ Québec |
 

Documentation

 

2 vidéos | un album photo de présentation iconographique des modélisations 2D et 3D du Dialogue Art/Cité

 

Dossier de candidature ( via google-docs )

Luc Archambault | Concours d'art public du MCCQ | déposé le 1er oct. 2015

 

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